On l’entend trop souvent aujourd’hui pour ne pas en parler : la création de contenu est l’un des nerfs de la guerre (si ce n’est « LE » truc essentiel) quand on tient un blog.
J’irais pas jusqu’à dire que c’est le facteur le plus important, mais c’est clair que sans lui, inutile d’espérer quoi que ce soit pour la suite.
Partant de cette idée et du constat que Google cherchait de plus en plus à encourager la qualité ainsi que l’authenticité de la part des blogueurs et autres webmasters, plusieurs plateformes de rédaction d’articles ont vu le jour ces dernières années : De TextBroker à TextMaster en passant par Mégarédacteur et j’en oublie surement, les possibilités ne manquent pas…
Si au début j’ai trouvé le concept génial (du moins l’idée), mon avis a quelque peu évolué au fil du temps. Voilà pourquoi :
Plateformes de rédaction d’articles : j’ai venu, j’ai vu, j’en veux plus.
Sur les conseils de ceux qui, glorieusement munis de leur lien d’affiliation, recommandaient à coup de grandes envolées lyriques, l’utilisation de ces services en ligne, j’ai naturellement décidé il y a quelque temps, d’ouvrir un compte sur TextBroker, bien décidé à tester la bête sur un de mes sites.
J’ai donc passé commande d’un texte que j’ai reçu dans les temps et que j’ai mis en ligne dans la foulée. Puis j’ai réfléchi (ça m’arrive).
LA condition à respecter pour que l’article commandé tienne la route :
Quand tu es sur le point de passer commande sur les plateformes de rédaction d’articles, on te demande de rédiger une description précise de ce que tu veux, idéalement de présenter un plan détaillé pour un résultat optimal. Ainsi, le rédacteur pourra suivre un fil directeur clair et te proposer un texte le plus proche possible de tes attentes.
C’est bien beau tout ça mais rédiger un plan détaillé, ça prend du temps mon gars.
Le fait est que si tu passes par ce genre de plateformes, c’est que tu cherches à en gagner du temps justement.
Premier point négatif pour moi.
Je reconnais qu’au plus tu donnes de détails, au plus le texte correspondra à ce que tu veux, c’est bien normal et d’une logique implacable. Mais celui qui doit commander 80 articles, il va passer la semaine à rédiger les descriptions qui vont bien.
A ce moment-là si c’est pour autant se faire chier à rédiger des instructions détaillées pour chaque billet, j’aurais tendance (peut-être à tort) à dire qu’il vaut mieux se les taper soi-même les articles non ?
Le tarif moyen des plateformes de rédaction d’articles…
De l’avis général, « c’est pas cher et c’est trop bien » puisque pour seulement une petite dizaine de malheureux euros (0,022 € le mot), t’as un texte de près de 500 mots en qualité 4 étoiles (le maximum étant de 5 étoiles).
A l’époque j’avais opté pour du 4 étoiles justement et franchement, c’est correct mais ça casse pas trois pattes à un canard non plus… C’est du texte classique sans faute d’orthographe (ou si peu) et sans saveur non plus (ou si peu).
En 5 étoiles, t’as droit à une production de « niveau journalistique » dixit la plateforme, mais tu passes direct à plus de 30 euros pour la même quantité de mots (0,065 € le mot).
Deuxième point négatif.
Et le SEO dans tout ça ?
On a oublié d’en parler depuis tout à l’heure mais l’un des buts ultimes quand on produit du contenu, c’est de booster son SEO et générer du traf non ?
Que ce soit par l’animation d’une communauté, par la génération de link baiting ou encore par le biais de la longue traîne, c’est l’objectif n’est-ce pas ? Or, le résultat obtenu est encore une fois loin d’être optimal à ce niveau également.
Pour animer une communauté, faire réagir sur les réseaux sociaux, susciter l’échange, l’engagement, le rire, le partage, le Buzz même, il faut que tu mettes tes tripes et ton âme dans ton article. Il suffit pas de commander un texte neutre, de le foutre en ligne et d’attendre que ça réagisse.
Nan, arrêtons les conneries, écrire pour le web est un métier, pratiqué par des pros ayant de l’expérience et qui te facturent d’ailleurs un peu plus cher (et c’est bien normal) que ces plateformes de rédaction soit dit en passant. Mais on n’a rien sans rien hein 😉
Alors oui, tu vas me dire, il existe une option « SEO » qui prévoit qu’une expression clé soit répétée plusieurs fois dans le texte. Mais s’il ne suffisait que de ça…
Non, clairement, niveau SEO, j’émets aussi pas mal de réserves sur cette solution.
Troisième point négatif.
En conclusion :
Loin de moi l’idée de m’en prendre aux rédacteurs bossant pour ces plateformes, c’est pas le but de la démarche d’autant plus que les ¾ du temps t’as affaire à des étudiants qui veulent arrondir leur fin de mois en étant payés à coups de kopeks sonnants et trébuchants.
Je dis simplement que pour un peu plus de 10 euros, une petite dizaine de minutes à rédiger ta description détaillée, donner quelques directives axées SEO et pour un résultat franchement pâlichon, je suis pas convaincu.
Après, c’est certain que j’ai fait seulement un test, que ça peut pas être complètement représentatif toussa, mais le fait est que j’ai eu la sensation de tomber sur un rédacteur sérieux malgré tout et que je me suis dit que j’étais pas en position d’en attendre plus pour le coup…
Bien sûr, je serais ravi de lire les avis contraires de celles et ceux qui utilisent avec succès les plateformes de rédaction d’articles depuis un bout de temps.
Et ceux qui se débrouillent autrement pour créer du contenu (agréable) avec un minimum d’efforts peuvent se manifester et nous expliquer comment ils font aussi 🙂
Annexes, quelques feedback en plus :
http://wpformation.com/redaction-articles-textbroker/
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Je pense que ces plateformes de mise en relation pour de la rédaction ont eu leur heure de gloire. Je m’explique :
Comme tu le dis, c’est pas cher mais on a que du texte inspide. Lisible, mais insipide. Il y a 2, 3 ans, c’était très apprécié pour se démarquer du texte spinné avec les pieds.
Aujourd’hui tout le monde parle de « contenus de qualité, intéressants et instructifs ». Personne ne dit « nous fournissons des textes d’une banalité affligeante en faisant la synthèse de quelques textes trouvés sur le web et pas déjà trop pompés ». Alors qu’en substance, c’est souvent ça !
Donc, avec cette hypocrisie sur l’exigence de contenus qualitatifs, que se passe t-il ? J’ai pu lire ici et là que beaucoup de demandeurs de textes finissent par engager le rédacteur qui leur a donné satisfaction, en direct : exit les commissions pour la plateforme.
Je prêche pour ma paroisse, je travaille en direct. J’ai fais les tests moi aussi, sur 4 ou 5 plateformes, et les coûts cachés me semblent insupportables (temps de rédaction + veille sur les plateformes + organisation et gestion administrative de chaque dossier avec correspondance, correction ou retouches éventuelles…)
Quant à ce que tu déplores à propos de la platitudes des écrits, c’est inhérent au métier de « nègre littéraire » non ? Il faut faire du passe-partout, de l’interchangeable, donc un truc sans prise de position ni éléments personnels. Bref, un boulot de robot, sans âme.
Analyse cordialement intéressante. Merci pour ta pertinencerie Benoit.
Tiens, pour l’anecdote, ce soir je viens d’éponger mon « crédit » que TextBroker m’avait obligé à verser à l’inscription. J’ai commandé un texte sur un sujet qui me faisait chier au plus haut point.
J’ai eu le texte ce soir : c’est pas trop mal, ça ressemble un peu à du Wikipédia sans être toutefois une pale copie…
Mouais, ben je prends quand même quoi.
Et puis j’ai pas le choix faut dire aussi 🙂
Je plussoie fortement : c’est vraiment médiocre, on sent bien que les prestataires sont juste capables d’écrire. Et il en faut plus pour me convaincre !
C’est clair que ça casse pas les briques. Et puis 10 euros quand même…
D’ailleurs, pour un blog perso, jamais je m’amuserais à proposer du Textbroker (ou autres).
L’empreinte littéraire d’un blogueur est en général bien trop marquée pour ne pas se rendre compte que le texte vient de quelqu’un d’autre 🙂
C’est comme toi Simon, si demain tu postes un truc du genre, ça se sentira à 10km à la ronde la différence avec ton style.
Ah non mais c’est sûr que ce genre de soupe c’est juste pour Google hein, pas question de montrer ça à des lecteurs. C’est pour du linking de bas niveau, ou alors pour servir de complément sur des money sites, mais en le planquant bien.
Du style en tout petit au milieu du footer de ton site e-commerce tu mets un lien vers une rubrique « les bons tuyaux », que tu pourras alimenter avec ce genre de textes en carton (comme dirait quelqu’un que je connais ^^), que tu optimiseras et publieras régulièrement pour balancer du jus là où tu le veux, tout en donnant régulièrement à bouffer à Google. Mais le but c’est que personne d’humain ne tombe dessus 😉
Après si t’as un blog de développement personnel là c’est top: de base tu écris de la soupe, donc tu peux textbrokeriser tes lecteurs sans problème, ça jure pas avec tes articles habituels. Et pour une efficacité maximale, tu peux même faire rédiger les briefs des rédacteurs par ton chien (au lieu de le faire bloguer, rapport au post d’avant, toussa). Là tu es au taquet niveau productivité, et à toi les WP$$ 😀 😀
En fait ça n’engage que moi, mais j’ai l’impression que ce délire du contenu et de la rédaction web c’est un peu le nouveau blogging: tout le monde s’excite là-dessus, plein de noobs rentrent dans l’arène des étoiles plein les yeux, et dans quelques temps, quand la poussière sera retombée, on se rendra compte qu’à part les plateformes pas grand monde ne fait d’argent avec.
C’est toujours la même chose, s’il y a de l’or dans ta région t’as plus intérêt à vendre des pioches (ou de la bibine, ou des armes) qu’à creuser toi-même.
Je ne suis pas trop ok avec l’idée « que pour Google » ; mon intime conviction est plutôt que ce moteur est bien plus malin qu’on le pense ! L’avenir nous le dira mais je ne donne pas longue vie aux soupes.
Hum tu crois? Moi j’ai l’impression qu’on surestime GG là par contre nan?
Parce qu’un moteur qui arriverait à détecter puis saquer un gars qui écrit mal ou qui a un style à chier, ça relève de la science-fiction.
Je crois plutôt que Google essaye de mettre en place des indicateurs qui permettent de faire sortir les bons contenus.
Exemple : un blog qui n’a jamais de +1, ça peut être le signe que la qualité n’est pas fameuse.
Après, qui sait ce que Google sera capable de faire dans ne serait-ce que 8 ans…? 😮
+1, Google est incroyablement puissant mais ça reste un robot au final, il ne comprend pas les textes, alors évaluer la qualité du rédacteur… En plus les gens sont globalement des moutons, tu leur fais miroiter leur photo dans les SERPs et ils acceptent de se fliquer eux-mêmes avec l’authorship, alors pourquoi s’embêter à développer l’algo?
Après effectivement ce qui passe aujourd’hui ne passera peut-être plus dans quelque temps, donc à réfléchir si le site a vocation à perdurer.
Oui ça paraît acquis que Google+ jouera un rôle majeur dans le futur du référencement et de la visibilité.
D’ailleurs ça trompe pas : quand tu vois que ceux qui le critiquent avec le plus de virulence y sont quand même inscrits…
Un peu comme moi d’ailleurs 😀 😀
Pas mal de choses très intéressantes dans ces commentaires.
Comme par exemple le mode d’emploi pour « donner à manger » à Google. Je pense aussi que la soupe va continuer un bon bout de temps, et que ce ne sont pas les +1 inexistants qui vont faire la différence (tellement facile d’automatiser tout ça).
Mais bon, j’ai vu que vous parliez souvent de développement personnel, et vous le savez très bien : les blogs de niche, genre « la loi de l’attraction » sont les vitrines de vendeurs de pelle. C’est parfois même à se demander s’ils ne sont pas commissionnés pour tous les clients qu’ils doivent envoyer aux plateformes de rédaction d’articles !
Parce que, quand tu reçois un spam sur « comment gagner de l’argent sur le web » et que tu regardes les vidéos de la landing page, au bout de 3mn le bogoss t’expliques que t’as juste à rédiger OU faire rédiger tes textes.
Les +1 émanant de comptes « fantômes » j’aurais plutôt tendance à m’en méfier pour ma part…
Je fais pas une parano sur Google mais bon, si tu fais ça comme un manche (même IP ou IP « trop » exotiques, depuis un même PC, plusieurs sessions ouvertes en même temps, etc…) un jour ou l’autre t’es foutu à mon avis.
Je suis loin d’être un pro sur la question, ces techniques construites sur du sable me gavent à un point que c’est dur à imaginer.
Mais bon bref, pour en revenir au sujet, on est bien d’accord : les blogs qui débitent des banalités à longueur d’article et qui visent « seulement » le trafic de masse peuvent utiliser ce genre de plateformes sans soucis.
Le gars arrive sur l’article par le biais du référencement naturel, commence à lire (ou pas) puis se jette sur le formulaire qui va bien ou la pub Adsense bien optimisée et le tour est joué.
Les sujets du genre « loi de l’attraction », « perdre du ventre » ou « vaincre le tartre » sont par exemple parfaits pour ça.
C’est pas la même paire de manches sur un blog dit « perso ».
Salut Samuel,
Analyse pertinemment pertinente mais j’aurais tendance à ne pas être d’accord sur toute la ligne.
¤ Tu dis que ça sert simplement à créer « de la soupe » et que ça peut servir qu’à alimenter des rubriques qui ne sont là que pour ton SEO. On peut élargir à des sites de 2nd niveau par exemple, destiné à linker vers ton money site.
Dans ce cas-là, OK, je veux bien, la qualité est largement suffisante, mais quid du prix de ces articles? Parce qu’à 11 euros le texte de 500 mots (4 étoiles) ça va vite grimper si tu veux du contenu en masse…
Si je pars de ton idée, la « soupe », du texte insipide sans âme ni cachet, je peux sans problème le pondre moi-même en 15 minutes (soit la longueur de préparation d’une commande sur ces plateformes (connexion / brief / commentaires / acceptation)
¤ Après, par contre, 100% d’accord avec toi sur le type de blog qui peut accueillir ce genre de texte sans que ça se voit de trop. Un blog « con-seil » totalement impersonnel et chiant à lire au possible peut effectivement se servir de ces plateformes sans que ça se remarque.
Va essayer par exemple de faire la même chose sur 4h18, chez toi, chez Simon ou chez d’autres blogueurs au style particulièrement marqué : IMPOSSIBLE.
¤ Pour ce qui est de ces plateformes et de l’engouement pour la « rédaction web » ces derniers temps, je dirais que c’est comme tout : t’as « les vrais » et ceux qui pensent qu’en mettant une offre de service en ligne, les commandes et demandes de devis vont affluer. Un peu comme tous les domaines d’ailleurs.
Si tu as un site à faire vivre tu peux pondre ce genre de texte toi-même. Si tu en as 100 c’est une autre histoire. Et si ton business tourne ça sera souvent plus rentable d’investir ton 1/4 d’heure à faire autre chose. Ou tout simplement tu peux en avoir marre.
Moi les CP bidons, les fiches d’annuaires à la con et autres interviews exclusives ou articles invités sur des plateformes qui sentent le SEO à des kilomètres je peux plus. Ca me gonfle, j’en ai trop fait, je préfère payer quelqu’un pour s’en occuper. De toute façon ça ne marche plus, mais si j’ai globalement échappé au pingouin l’an dernier c’est plus parce que ça me soulait de faire ce genre de truc que parce que j’avais anticipé et décidé d’arrêter.
Après pour moi c’est effectivement cher, et il vaut mieux trouver quelqu’un pour le faire et traiter directement avec lui. Et prendre du 4 étoiles là dessus ça n’a aucun sens, c’est comme vouloir du McDo gastronomique: si tu veux du gastronomique le mieux c’est de pas aller au McDo 😀 😀
Oui, d’accord avec toi.
C’est sûr que si t’as une galaxie de sites plus ou moins « poubelles » à alimenter, mieux vaut sous-traiter (ou préparer toi-même ta soupe).
Mais clairement, dans ce cas-là, les plateformes genre Textbroker sont totalement inadaptées (qui plus est en 4 étoiles!). Un simple scrap et/ou un spin suffisent.
Pour le reste, sans avoir les mêmes problématiques que toi, j’avoue aussi que j’ai une sainte horreur de toutes ces inscriptions/descriptions/CP à droite à gauche pour générer du backlink soi-disant juteux. J’ai du en faire 3 pour TdM…
C’est surement pour ça aussi que le pingouin, le panda ou le je sais plus trop quel animal noir et blanc, j’ai jamais vraiment su ce que c’était finalement.
Mer**, c’est malin tu m’as donné faim avec ces histoires de McDo maintenant 😉 😀
Ben ça va, il est midi.
#mergueztime 😀
Ouais mais j’ai failli bouffer ma souris sans fil sur le coup 🙂
Salut sylvain,
ton article met en garde, mais à défaut de temps et bien ce sera bien souvent la solution adoptés par beaucoup de blogueur qui ont le vent en poupe…
Je vais pas balancer, mais quand tu vois des blogs qui sortent 2 articles de plus de 1000 mots pendant plusieurs jours à moins d’être superman, je vois pas comment on peut faire autrement .. (après il est simple de s’en servir de base et rajouter sa sauce pour que ça paraisse plus naturel)
Perso chacun fait ce qui veux …mais j’adhère pas du tout !
Salut Franck,
Des noms! Des noms! 😉 🙂
Sortir 1000 mots c’est pas forcément la mer à boire si le sujet te passionne et que tu le maîtrises à fond.
Ce qui est compliqué (et je parle pour moi hein, les autres j’en sais rien) c’est de sortir un texte de QUALITE, un billet qui « marque » où chaque mot est réfléchi.
1000 mots sans âme ça vaut jamais plus qu’un chapitre écrit avec les tripes si je devais donner un taux de conversion fictif 🙂
Les billets qui marquent même si tu as l’intention et les tripes ça n’est pas pour ça qu’ils marquerons, pour une question d’ego ou je sais pas trop quoi … ils peuvent te plaire à toi, mais tes lecteurs les bouderons.
C’est d’autant plus curieux que parfois ce sont ceux auxquels tu ne penserais pas qui font mouches !
Merveilleustéblogosphérique 😉
« Les billets qui marquent même si tu as l’intention et les tripes ça n’est pas pour ça qu’ils marqueront »
Bien vrai ça 🙂
Sinon, cette incertitude à chaque publication, j’avoue que c’est pour moi l’un des trucs qui fait le charme du blogging.
Hum une histoire compliquée, d’un côté, il faut faire du contenu récurant de ce fait, on peut être tenté de passer un jour par une plateforme, pour disons ce débarrassé de l’article de la semaine quand la motivation nous quitte.
Cependant quand on essaye de donner une âme à son site est bien … c’est mort et je pense que le lecteur assidu le remarque immédiatement. Par contre, je trouve une autre utilisation à cela.
Exemple : Je cherche à écrire un article sur un sujet X. Cependant, je n’aurais pas le temps de creuser l’affaire moi-même. Du coup, je passe par une plateforme qui me pond pour quelques euros un petit texte de 500 mots. Maintenant, j’ai ma base de travail, je reprends le texte, je donne mon coup de crayon pour montrer que cela reste dans la digne lignée des anciens articles et hop, je publie.
Du coup je suis à moitié malin et moitié arnaqueur, mais je trouve la démarche ainsi faite plus saine.
Ukutchuss
+1 Uku 🙂
C’est exactement ce que j’ai fait pour « éponger » mon compte résiduel sur TextBroker.
J’avais un sujet à traiter pour un site à moi mais le problème c’est que j’avais pas envie de me lancer dans une longue recherche pour écrire un truc qui tienne la route.
Avec mes 12 euros et des poussières, j’ai commandé un petit 900 mots sur TextBroker (qualité 4 étoiles) que j’ai reçu le lendemain et que j’ai retouché en quelques minutes.
Dan ce cas-là, j’étais plutôt satisfait d’avoir pas eu à me taper la rédaction d’un truc qui m’emmerdait au plus haut point.
Après c’est évident que si tu blogues sur ta passion, normalement, t’as pas besoin de forcer pour produire des articles de qualité. Et à moins d’écrire avec les pieds t’auras pas besoin de faire appel à un tiers 🙂
Merci pour ton participage à ce grand débat l’@mi 😉
Sylvain
Je pense que votre « ruse » ne fonctionne qu’avec des lecteurs occasionnels messieurs.
Quelqu’un habitué à vous lire s’apercevra de la supercherie, et alors là bonjour la déception. Sauf si c’est sur un site qui ne vous « engage » pas vraiment.
Mais faut pas prendre les gens pour des idiots. Et les robots non plus. Si votre longueur moyenne de phrase fait 100 mots, si vous utilisez souvent les même verbes, vos tournures de phrase : tout ça c’est comme le nez au milieu de la figure pour un algo. Alors glisser 2/3 phrases « lamnda » au milieu des vôtres revient à essayer de cacher une callgirl dans une écurie (damn… mauvaise image…)
En tous cas le débat est passionnant !
Tout à fait, proposer à des lecteurs habitués, sur son blog perso, un article qui n’est pas de nous (tout en essayant de faire croire le contraire) est « communautairement parlant » suicidaire (ou presque).
Et je dirais aussi que la théorie sur « l’empreinte littéraire » de chaque blogueur tient vachement bien la route. Sans compter la notion d’authorship qui aide aussi plutôt pas mal le roi des moteurs en même temps…
Bref, les plateformes de rédaction d’articles ça peut se faire sur un blog impersonnel mais surement pas pour du branding 🙂
Cordialisme personnellement rédigé 😉
Sylvain