Qu’est-ce que l’e-commerce : définition et mode d’emploi
- 5 février, 2024 -
- Classé dans WebMarketing
Le terme « ecommerce » est la contraction de « commerce électronique ». Au sens premier du terme, faire du e-commerce revient donc à faire de la vente sur internet. Du moment qu’un vendeur propose un produit ou un service à des internautes, moyennant bien sûr un paiement, on considère qu’il fait du ecommerce.
Le e-commerce a vu le jour dans les années 90, en même temps qu’internet. Avant son apparition, les ventes à distance se faisaient par téléphone ou par courrier. Et la communication des entreprises passait par les canaux traditionnels qui existent encore aujourd’hui : radio, télévision, magazines, affichage urbain, prospection téléphonique…
Mais, avec l’évolution des technologies et des usages, tu vas voir que le ecommerce se compose en réalité de plusieurs facettes.
Faire du e-commerce, ça englobe quelque chose de bien plus large le seul achat en ligne : c’est un ensemble d’actions qui commencent lorsqu’un client découvre un produit pour la première fois et qui perdurent jusqu’à ce que ce client soit fidélisé. Quelque chose qui demande des efforts constants.
Qu’est-ce que l’e-commerce ?
Définition de l’e-commerce
La définition de ecommerce au sens premier du terme est la suivante : le e-commerce, ou commerce électronique, désigne toutes les actions qui permettent à un vendeur (un e-commerçant) de vendre des produits ou des services à des clients sur internet.
Le ecommerce ne se limite donc pas à la vente de produits physiques sur internet. Ça comprend aussi la vente de produits dématérialisés (ebooks, musiques, films, livres audios, logiciels, applications…) et de services (graphisme, développement, rédaction, prise de rendez-vous, coaching, livraison de repas, voyages, photographie, etc.).
À peu près n’importe quelle entreprise peut aujourd’hui faire du e-commerce. Certaines sociétés ont entièrement construit leur modèle économique sur la vente de produits ou de services sur internet. On les appelle les « pure players ». D’autres ont adopté un modèle hybride qui allie la vente en ligne à un ou plusieurs points de vente physiques.
Mais la notion de ecommerce peut également désigner toutes les actions qui entourent le processus de vente et qui permettent au vendeur d’atteindre ses objectifs :
- Communication auprès de la cible de clientèle
- Amélioration du taux de conversion
- Logistique d’acheminement du produit
- Gestion de la relation client
- Fidélisation du client
- Etc.
Il faut donc considérer le e-commerce comme l’ensemble des mesures que l’on peut mettre en place pour faire de la vente sur internet, attirer les clients et les fidéliser.
Comment fonctionne l’e-commerce ?
Pour pouvoir faire de la vente en ligne, il faut tout d’abord disposer d’un site ecommerce qu’on désigne aussi parfois sous le nom de « site marchand ».
On peut ouvrir une boutique en ligne soi-même en utilisant ce qu’on appelle un Content Management System (CMS). C’est un logiciel qui permet de créer un site internet. Il existe des dizaines de CMS ecommerce : WordPress, Shopify, Wix, Squarespace, PrestaShop, Webflow, Jimdo…
Ces CMS peuvent se coupler à des processeurs de paiement ecommerce pour permettre aux clients d’acheter les produits ou services proposés par le e-commerçant. Les plus connus étant PayPal et Stripe.
Mais il n’est pas obligatoire de créer un site ecommerce pour faire de la vente en ligne. On peut tout à fait ouvrir une boutique en ligne sur d’autres plateformes comme, par exemple, les marketplaces (Amazon, eBay, Etsy…) ou les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram.
Pour résumer, l’ecommerce nécessite donc 2 ingrédients essentiels :
- Une plateforme pour présenter les produits/services aux internautes (un site marchand, une marketplace, un réseau social, une application…).
- Un système de paiement pour permettre aux internautes d’acheter les produits ou de commander le service.
Une fois la transaction réalisée, le vendeur doit mettre en œuvre toutes les actions nécessaires pour livrer le produit au client le plus rapidement possible. C’est pourquoi la logistique ecommerce est une thématique essentielle de l’achat en ligne.
Les différents modèles d’e-commerce
Maintenant qu’on a bien en tête la définition du e commerce, regardons d’un peu plus près les différents modèles qui existent actuellement.
Il y a autant de modèles dans le e-commerce que dans le commerce traditionnel. Comme je l’évoquais un peu plus haut, toutes les entreprises ou presque peuvent faire de la vente en ligne :
- Un artisan qui fabrique ses propres produits
- Une grande entreprise d’envergure internationale
- Une PME proposant des services aux entreprises
- Un travailleur indépendant
- Une ONG qui a besoin de récolter des fonds
- Etc.
Le champ des possibles est donc extrêmement large. Mais on peut tout de même organiser ces différents modèles d’ecommerce en quelques catégories :
- Business-to-consumer (BtoC) : lorsqu’une entreprise vend des produits ou services à des particuliers. C’est de loin la forme de e-commerce la plus courante.
- Business-to-business (BtoB) : lorsqu’une entreprise vend des produits ou services à d’autres entreprises.
- Consumer-to-consumer (CtoC) : lorsque des particuliers se vendent des produits entre eux via une plateforme. Leboncoin.fr est un bon exemple.
Les 3 notions suivantes sont bien plus rares que celles que je viens de citer mais elles ont tout de même le mérite d’exister :
- Consumer-to-business (CtoB) : lorsqu’un particulier vend un produit ou un service à une entreprise. On peut prendre l’exemple d’une banque de données d’images qui achète les droits d’usage auprès d’un photographe.
- Business-to-government (BtoG) : lorsqu’une entreprise privée vend des produits ou services à un organisme public.
- Consumer-to-government (CtoG) : lorsqu’un particulier paie une contravention, une amende ou simplement ses impôts auprès d’un organisme public.
Exemples d’e-commerce qui cartonnent
- La formation en ligne : le marché de la formation en ligne est en plein essor. Un nombre grandissant de personnes souhaite aujourd’hui se former sur des thématiques extrêmement variées. Si tu as une expertise dans un sujet précis, c’est un bon moment pour la monétiser.
- Le dropshipping : il traverse les époques sans prendre de rides. Le dropshipping consiste à vendre des produits en déléguant toute la logistique au fournisseur (fabrication, stockage, conditionnement, expédition…).
- La vente de services par abonnement : percevoir des paiements récurrents de la part des internautes pour obtenir des services est un excellent moyen de faire du ecommerce.
- Les produits numériques : contrairement aux produits physiques, les produits numériques peuvent être vendus une infinité de fois. C’est donc potentiellement hyper rentable.
Les meilleurs CMS pour faire de l’e-commerce
Si tu as envie d’ouvrir une boutique en ligne, tu auras probablement besoin de t’appuyer sur un bon CMS ecommerce. Selon ton besoin et tes compétences en création de site, le choix du CMS sera différent.
Voici une shortlist des meilleurs CMS ecommerce en [year] :
Avant de te les présenter plus en détail, il faut savoir que tous ces CMS proposent grosso modo les mêmes fonctionnalités. Mais certains sont plus faciles à prendre en main que les autres : je pense notamment aux CMS propriétaires (Shopify, Wix et Squarespace). Avec ces logiciels, il suffit de payer un abonnement pour ensuite créer un site ecommerce via une interface centralisée.
Le revers de la médaille, c’est qu’on se retrouve souvent limité d’une manière ou d’une autre (manque de fonctionnalités spécifiques, niveau de personnalisation réduit…).
Pour avoir plus de liberté, mieux vaut s’orienter vers un CMS ecommerce open source comme WordPress ou PrestaShop. Le hic, c’est que ces logiciels demandent un peu plus de connaissances techniques. Ils requièrent aussi d’acheter un espace d’hébergement web adapté à tes besoins.
Shopify
Shopify est certainement le logiciel e-commerce le plus populaire du marché. Fondé par Tobias Lütke à Ottawa au Canada, il permet de créer un site marchand attractif et de vendre des produits ou des services sans compétences techniques.
Shopify est compatible avec tous les modèles économiques et intègre des fonctions de SEO, de marketing ainsi que le nécessaire pour gérer la logistique.
WordPress / WooCommerce
WordPress est le CMS open source le plus utilisé au monde. C’est aussi le logiciel e-commerce le plus populaire avec son extension gratuite WooCommerce. On peut ouvrir une boutique en ligne totalement personnalisée pour créer des fiches produits et accepter des paiements.
WordPress fonctionne avec un système d’extensions, gratuites comme payantes. Il suffit d’installer les extensions dont tu as besoin pour proposer la meilleure expérience d’achat en ligne à tes clients.
WiziShop
WiziShop est une solution e-commerce française complète qui permet aux e-commerçants de créer facilement leur propre boutique en ligne.
Elle est avantageuse pour sa simplicité d’utilisation, ses nombreuses intégrations pour les paiements et les modes de livraison, sa tarification (une offre tout-en-un) et ses nombreux outils d’intelligence artificielle pour optimiser ses contenus.
Parmi ses limites, on peut avoir le manque de flexibilité par rapport aux mastodontes WooCommerce et Shopify ; mais aussi le manque de templates pour designer sa boutique.
WiziShop propose un essai gratuit de 3 jours, puis un premier mois pour seulement 1 € ; parfait pour se faire un avis. WiziShop a aussi une petite soeur qui est spécialisée dans le dropshipping en France : Dropizi.
PrestaShop
PrestaShop est un CMS ecommerce français s’apparente à WordPress puisqu’il est également open source. À ceci près qu’il se spécialise dans la création de sites marchands. C’est donc un très bon choix de CMS pour ouvrir une boutique en ligne.
On peut ajouter des extensions au cœur du logiciel pour obtenir plus de fonctionnalités. Et si on a des besoins ultra spécifiques, on peut faire appel à un développeur professionnel pour créer une extension sur mesure.
BigCommerce
BigCommerce est une plateforme e-commerce SaaS puissante et polyvalente, qui te permet de créer une boutique en ligne à la pointe. C’est l’outil idéal si tu cherches des fonctionnalités avancées, comme un SEO optimisé, une app mobile, le multi-devises, ou encore la gestion de plusieurs canaux de vente : boutique en ligne, boutique physique, marketplaces et réseaux sociaux.
Avec BigCommerce, tu as accès à une tonne d’intégrations pour personnaliser ta boutique. Par exemple, on dispose de 55+ processeurs de paiement et pas de frais de transaction supplémentaires (contrairement à Shopify ou WiziShop).
Si tu es novice en e-commerce, la plateforme peut te sembler un peu complexe au début. Mais une fois que tu t’es bien familiarisé à l’outil, BigCommerce Essentials offre beaucoup de liberté pour faire évoluer ta boutique en ligne.
Wix eCommerce
Wix eCommerce place la facilité d’utilisation au cœur du processus de vente en ligne. Créé à Tel-Aviv en Israël, Wix propose un éditeur en drag and drop assez simple à prendre en main et des sites ecommerce prêts à l’emploi.
Tu peux donc facilement utiliser ce logiciel pour ouvrir une boutique en ligne et commencer à vendre tes produits et services. Il intègre de façon native un bel éventail de fonctionnalités pour faire du SEO, mener des actions de marketing, communiquer sur les réseaux sociaux et gérer la logistique.
Squarespace
Tout comme Wix, Squarespace mise sur la facilité d’utilisation. Ce CMS ecommerce propose des modèles de sites prêts à l’emploi. Tout ce que tu as à faire, c’est de choisir un template, de modifier le logo, les photos, les couleurs et les textes avant de créer tes fiches produits. Squarespace s’adapte à tous les modèles économiques et intègre des fonctions de SEO et de marketing.
Les avantages et inconvénients de l’e-commerce
Maintenant qu’on a bien en tête la définition de l’ecommerce et qu’on connaît les meilleurs CMS pour créer un site e-commerce, voyons un peu quels sont les avantages et les inconvénients de la vente en ligne.
Avantages de l’e-commerce
- Pas besoin d’être déjà riche pour se lancer : créer un site ecommerce demande un peu de préparation mais pas forcément beaucoup d’argent. Du moment que tu as des produits ou des services à vendre, tu peux rapidement ouvrir une boutique en ligne sans investir des milles et des cents.
- Le ecommerce s’adapte à tous les secteurs d’activité ou presque, que ce soit pour vendre des services, des produits physiques ou des produits dématérialisés. Comme on l’a vu précédemment, on peut aussi faire du ecommerce quel que soit notre cible de clientèle : particuliers, entreprises, organismes publics…
- Il permet de toucher un public bien plus important : contrairement à un magasin physique qui va forcément avoir une zone de chalandise limitée, le monde entier peut consulter un site ecommerce et acheter des produits. Il suffit que le consommateur ait accès à internet. Plutôt que de seulement vendre ses produits dans sa région d’implantation, on peut théoriquement les vendre à n’importe qui, qu’il vive juste à côté ou à l’autre bout de la planète.
- Il offre beaucoup de libertés aux clients qui peuvent consulter un site marchand à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Pas besoin d’avoir d’horaires d’ouverture ! De plus, les clients peuvent se renseigner facilement sur certains produits grâce aux avis. Certains sites ecommerce permettent même aux clients de commander des produits et de les renvoyer s’ils ne leur conviennent pas.
- On peut collecter de nombreuses données pour nos actions marketing : en ecommerce, tout peut être enregistré et utilisé pour mieux connaître le consommateur, améliorer le site ecommerce, optimiser l’expérience client, favoriser la conversion…
Inconvénients de l’e-commerce
- La difficulté de créer une relation avec le client : comme tout se fait en ligne, via un écran et une connexion au réseau, le ecommerce rend plus complexe la construction d’une véritable relation avec le client. Contrairement à un point de vente physique où un vendeur peut échanger avec son client, le conseiller et tenir directement compte de ses besoins, c’est bien plus difficile sur internet.
- Besoin d’une bonne coordination pour gérer la logistique : dans le cas de la vente de produits physiques, la logistique est une composante essentielle et complexe. Une fois la commande passée, les informations doivent rapidement être traitées pour une expédition rapide et sans erreur. Les clients ont aujourd’hui l’habitude de recevoir rapidement leurs commandes, de pouvoir suivre leurs colis et même de pouvoir les renvoyer à l’entreprise. Amazon propose par exemple le renvoi gratuit de certains produits sans que le consommateur n’ait besoin de les remballer. Autant de choses qui peuvent représenter un challenge pour les artisans, TPE et PME.
Les étapes pour lancer ton entreprise d’e-commerce
Tu as envie de te lancer dans l’aventure ? Parfait ! Tu viens de faire ton premier pas dans l’univers de la vente en ligne et c’est tout un éventail de possibilités qui s’offre à toi.
Voici quelques conseils qui te seront utiles pour construire sereinement ta présence sur le web, bien choisir tes outils de vente et concrétiser une idée qui va peut-être révolutionner le monde.
Commencer par faire des recherches
Avant de se lancer tête baissée, il faut évidemment faire quelques recherches, quel que soit ton projet :
- Monter une activité 100% en ligne
- Adopter un modèle hybride online/offline
- Créer un nouveau concept
- Etc.
Et l’étape qu’il ne faut surtout pas esquiver, c’est l’élaboration d’un business plan. Et pour créer un business plan pertinent, réalisable et sérieux, il faut s’appuyer des informations fiables.
Il faut commencer par étudier tes concurrents actuels ou futurs :
- Quels produits proposent-ils à leurs clients ?
- Quelle est leur politique tarifaire ?
- Proposent-ils des services complémentaires ?
- Par quels canaux communiquent-ils ?
- Sont-ils présents sur les réseaux sociaux ? Si oui, lesquels ?
- Est-ce qu’ils font uniquement de la vente directe ou passent-ils aussi par des markeplaces ?
Cette liste de questions n’est évidemment pas exhaustive. Mais ça te donne déjà quelques pistes pour trouver un nom de marque, définir tes produits/services, la tarification, orienter tes actions de communication et de marketing, etc.
Après avoir étudié les concurrents, il faut aussi connaître ses clients. Pour cela, il faut étudier ton audience et identifier ses besoins. Le but, c’est de savoir exactement ce que tes clients recherchent et à quel prix pour leur proposer la solution idéale.
C’est en connaissant sur le bout des doigts tes concurrents et ta cible de clientèle que tu augmenteras tes chances de réussir.
Choisir la bonne plateforme e-commerce
Maintenant qu’on sait dans quel environnement concurrentiel on se dirige, il faut choisir la bonne plateforme. Autrement dit, la colonne vertébrale de notre présence en ligne : l’outil sur lequel on va construire toute notre activité.
C’est-à-dire le CMS ecommerce, la marketplace ou le réseau social où l’on va ouvrir notre boutique en ligne.
Choisir la bonne plateforme ecommerce ne se fait pas en un claquement de doigts. Ça demande du temps de recherche, des tests et pas mal de réflexion. C’est une étape cruciale car une fois qu’on a fait un choix, il n’est pas toujours facile d’en changer.
Tout dépend évidemment de ton environnement, de ton modèle économique et des produits/services que tu vas vendre. Mais il peut être judicieux de commencer par une solution tout-en-un, surtout si tu n’es pas expert en création de site. Je pense notamment à Shopify ou Wix.
Ça va t’aider à mettre le pied à l’étrier en créant un site marchand rapidement tout en bénéficiant de la plupart des fonctionnalités indispensables pour faire du ecommerce.
Changer de plateforme au bout d’un certain temps ne sera jamais hyper simple, mais ça sera probablement plus facile en commençant avec Shopify plutôt qu’en choisissant WordPress ou PrestaShop.
Prendre le temps de faire des tests
Aucun choix n’est définitif. Chacune de nos décisions peut être amenée à changer au fil du temps, selon les évolutions de notre secteur d’activité, des technologies ou encore des habitudes de consommation de nos clients.
C’est pourquoi il faut toujours prendre le temps de faire des tests afin de trouver la bonne formule : page web, discours, canal de communication, publicités, mise en forme des emails…
Il faut adopter une politique de test and learn et l’appliquer à l’ensemble de tes actions. C’est comme ça que tu réussiras à rester dans le game.
Faire des tests, ça veut aussi dire remettre en question ce qui marchait hier mais qui ne fonctionne peut-être plus aujourd’hui. Le web (et par extension, le ecommerce) est un monde qui évolue constamment : il ne faut donc pas se reposer sur ses lauriers.
Communiquer sur plusieurs canaux
Il est peu probable que tes clients ne soient présents que sur un seul canal de communication (moteurs de recherche, réseaux sociaux, emails, chats…). Il faut donc identifier les bons médias pour toucher ta cible et la mener à la conversion.
De toute façon, il faut communiquer de manière répétée et variée pour convertir un prospect en client. Provoquer un achat en ligne après un seul message est rarissime.
Mieux vaut prendre le temps de bien peaufiner ta stratégie de communication et adapter le message selon le média utilisé. N’oublie pas que le consommateur peut avoir des visages multiples. Essaie de tenir compte de tout ça en préparant ta stratégie de marketing.
Là aussi, un bon moyen de gagner du temps, c’est de regarder ce que font les concurrents. Il ne faut évidemment pas faire un copier-coller de leur message mais s’en inspirer et glaner les bonnes idées.
Conseils pour réussir dans l’e-commerce
Calculs financiers
Quand on se lance dans le monde de l’entreprise, que ce soit pour faire du ecommerce ou non, il faut commencer par faire quelques calculs, même quand on est allergique aux chiffres (comme moi).
C’est le b.a.-ba du business. Il faut absolument calculer la rentabilité d’un produit et savoir combien il faut en vendre pour atteindre le seuil de rentabilité. Mais il faut aussi calculer le taux de conversion. Selon ce taux, tu sauras combien de personnes tu devras atteindre pour avoir une activité rentable.
On peut aller plus loin en identifiant le panier moyen. Et c’est en faisant tous ces petits calculs qu’on se donne les chances de perdurer et de prendre les bonnes décisions stratégiques.
Analyse de marché
Ça rejoint le business plan qu’on a fait précédemment. Analyser le marché revient à connaitre ses concurrents mais aussi les besoins des clients et le niveau de demande. Par exemple, un marché saturé est un environnement où la concurrence est forte et les marges réduites.
Quelle que soit ta situation, il faut que tu parviennes à trouver ton facteur différenciant. Le petit plus qui va faire la différence auprès de tes clients et qui les incitera à te choisir toi plutôt que ton rival :
- Qualité des produits
- Prix des produits
- Engagements et valeurs
- Réputation de la marque
- Communication
- Etc.
Construction de l’identité de marque
L’identité d’une marque est devenu extrêmement important. Dans un monde qui se base majoritairement sur l’image (Instagram et TikTok n’y sont pas pour rien), avoir une identité de marque forte est devenu indispensable.
Pour deux marques vendant des produits sensiblement identiques, un client aura tendance à aller vers la marque qui jouit de la meilleure image. D’où l’importance d’avoir un storytelling en accord avec les produits vendus, les valeurs de la marque et le besoin du consommateur.
L’identité d’une marque passe par de nombreux facteurs, à commencer par le nom de l’entreprise. Mais ça passe aussi par le logo, le choix des couleurs, les chartes éditoriale et graphique, le ton, les canaux de communication choisis…
Stratégie de contenu
Pour augmenter ses chances de capter de nouveaux clients, il ne faut pas hésiter à mettre en place une stratégie de contenu. Là non plus, pas besoin d’investir des fortunes pour créer des contenus.
On peut partager des contenus sur les réseaux sociaux, via une newsletter ou en produisant des articles de blog (le must pour faire du SEO ecommerce). Les canaux les plus pertinents vont dépendre de ta niche.
Tout ça, c’est bien beau. Mais de quoi on va parler à travers nos contenus ?
Eh bien, le but des contenus d’une marque, c’est de répondre aux questions des clients. Les clients ont un besoin et ils peuvent trouver une réponse au travers des contenus que produisent les marques. Ces contenus ont ensuite pour but de présenter les produits ou services de la marque afin de mener à la conversion.
Offrir des produits ou échantillons gratuits
Les clients ont parfois besoin d’un petit coup de pouce pour acheter un produit. Si ton secteur d’activité le permet, tu pourrais proposer des produits ou des échantillons gratuits en les ajoutant à chaque nouvelle commande.
Les clients seront agréablement surpris. Ils seront donc plus enclins à passer commande une nouvelle fois et pourront même recommander tes produits à leur entourage.
Organiser des jeux concours
L’un des leviers de marketing ecommerce les plus efficaces, ce sont les jeux concours. Ils permettent véritablement de booster l’engagement des prospects autour d’une marque. Bien ficelé, le jeu concours est un excellent moyen de toucher une nouvelle audience et ainsi d’augmenter les ventes.
Connaître tes clients cibles
La connaissance de ton client est absolument essentielle pour avoir une activité florissante. Si tu connais ton client, tu sais comment lui parler. Mais tu sais aussi quel produit lui proposer pour répondre à son besoin, à quel prix et à quel moment.
Ne pas connaître son client, c’est comme avancer les yeux fermés. On a beau avoir le meilleur produit du monde, personne n’en voudra si on ne s’adresse pas aux bonnes personnes.
Créer un plan marketing solide
En ecommerce comme ailleurs, le marketing tient une place très importante. Il faut identifier les meilleurs canaux de communication pour toucher les bons clients, au bon moment et ainsi augmenter ses chances de vendre.
- Moteurs de recherche
- Réseaux sociaux
- Publicités display
- Email marketing
- Affiliation
- Etc.
Un bon plan marketing ecommerce ne vise pas tous les canaux à la fois. Il vise les canaux les plus adaptés à l’entreprise, son secteur d’activité et son public cible.
Choisir une agence adaptée à tes besoins
Parfois, pour réussir, il faut savoir s’entourer des bonnes personnes. C’est aussi le cas en e-commerce, que ce soit pour suivre une formation, trouver le bon CMS, la création de site ecommerce, le SEO ou encore la logistique.
Selon son budget et son besoin, on peut contacter un freelance ou une agence web. Les tarifs sont extrêmement variables selon ton besoin et l’interlocuteur que tu auras en face de toi. N’hésite donc pas à contacter plusieurs professionnels pour obtenir la meilleure prestation.
Conclusion
Tu es désormais paré pour te lancer dans la vente en ligne. Tu vas maintenant pouvoir préparer la création de ton site ecommerce, ouvrir ta boutique en ligne et faire décoller ton entreprise.
On te souhaite bonne chance ! Et si jamais tu as des questions sur le sujet, rendez-vous dans la section des commentaires.
Source: Qu’est-ce que l’e-commerce : définition et mode d’emploi